Une entreprise américaine prévoit de construire une centrale nucléaire portant le nom de Donald Trump pour alimenter des centres de données

Fermi America, cofondée par l'ancien secrétaire américain à l'Énergie Rick Perry, prévoit de construire quatre réacteurs AP1000 dans une installation « HyperGrid », qu'elle appelle la centrale électrique Donald J. Trump.

Le mois dernier, Fermi a annoncé qu'il construirait le campus énergétique d'Amarillo, au Texas, en partenariat avec le Texas Tech University System (TTU System), qui, selon lui, deviendrait le plus grand complexe d'intelligence artificielle axé sur l'énergie au monde.

Ce projet ambitieux intégrerait l'énergie nucléaire à un cycle combiné de gaz naturel, à l'électricité produite par le réseau électrique, à l'énergie solaire et au stockage d'énergie par batterie. Fermi America serait en pourparlers avec des acteurs de l'hyperscale pour alimenter leurs centres de données situés derrière le compteur de l'installation.

Le campus s'étendrait sur 5 769 acres et aurait le potentiel de fournir jusqu'à 11 GW d'électricité et 18 millions de pieds carrés de capacité d'intelligence artificielle, selon la société.

Il est situé au sommet de l'un des plus grands gazoducs du pays et à proximité de l'installation nucléaire américaine Pantex.

Les travaux géotechniques sur le campus ont déjà commencé. La production d'électricité devrait atteindre un gigawatt d'ici fin 2026.

Rick Perry, ancien secrétaire américain à l'Énergie et ancien gouverneur du Texas, a déclaré : « Les Chinois construisent aujourd'hui 22 réacteurs nucléaires pour alimenter l'avenir de l'IA. L'Amérique n'en a aucun. Nous sommes en retard, et tout le monde est sur le pont. Le premier décret du président Trump abordait la question énergétique et soulignait la nécessité de maintenir la domination énergétique de l'Amérique. »

Perry a déclaré que la récente signature par Trump de quatre décrets supplémentaires pour ouvrir la voie à davantage de projets d'énergie nucléaire « exige que les innovateurs américains se montrent à la hauteur de la situation ».

Le chancelier du système TTU, Tedd L. Mitchell, a déclaré : « Le Texas est la capitale mondiale de l'énergie, et ce campus sera non seulement le plus grand complexe énergétique et de données de ce type, mais aussi un témoignage de l'esprit inébranlable de notre université, du Texas Panhandle et de ce grand État.

« Ce partenariat permettra non seulement à Texas Tech de répondre aux demandes en constante évolution des secteurs de l'énergie et de la technologie, mais créera également des opportunités éducatives significatives pour nos étudiants et des possibilités de recherche dans de nombreuses disciplines pour notre corps professoral. »