Plus de 300 projets néerlandais de transition énergétique « en zone dangereuse » en raison des règles sur l'azote

L'opérateur du réseau électrique Liander a lancé cet avertissement lors d'une interview avec la chaîne de télévision néerlandaise NOS .

En janvier de cette année, le groupe environnemental Greenpeace a remporté un procès contre l'État néerlandais à La Haye, qui oblige le gouvernement des Pays-Bas à prendre davantage de mesures pour lutter contre le dépôt d'azote dans la nature.

L'élevage intensif combiné aux émissions des véhicules et des sources industrielles signifie que le sol des Pays-Bas est surchargé de composés azotés.

Un tribunal de La Haye a déclaré qu'il imposerait une amende de 10 millions d'euros si l'État néerlandais ne parvenait pas à atteindre ses objectifs d'émissions d'azote d'ici 2030, à verser à Greenpeace.

Mais Hubert Baud, directeur de Liander, a averti qu'un manque de direction sur la politique de l'azote signifiait que 317 projets de construction, tels que la pose de câbles, la construction de transformateurs et la construction de sous-stations, pourraient être retardés ou même annulés en raison d'un manque de permis d'azote.

Liander a déclaré que cette situation ralentissait la transition énergétique, qui pourrait conduire à une réduction des émissions d'azote. « La transition vers l'électrification contribue directement à la prévention des émissions d'azote, notamment grâce à la recharge des voitures électriques », a-t-il ajouté.

Baud a appelé à des éclaircissements de la part de La Haye et à une exception pour les projets de construction qui renforcent le réseau électrique.