Le groupement Eiffage et Captrain retenu pour les travaux ferroviaires en France

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Trains à grande vitesse TGV. (Image : Adobe Stock) Trains à grande vitesse TGV dans une gare parisienne en France. (Image : Adobe Stock)

Deux entreprises basées en France – Eiffage, via sa filiale Eiffage Rail, et Captrain, une entreprise de fret ferroviaire – ont annoncé avoir remporté deux contrats en consortium d'une valeur d'environ 415 millions d'euros (453 millions de dollars américains) auprès de SNCF Réseau, la société nationale de gestion du réseau ferré français.

Eiffage, entreprise de construction de génie civil, a déclaré que la valeur pourrait atteindre plus de 863 millions de dollars avec l'activation de tranches annuelles prorogeables.

« Le premier contrat porte sur le renouvellement des équipements de voie des lignes à grande vitesse Atlantique, Nord et Sud-Est. La tranche ferme court sur quatre ans (2025 à 2028) avec une option pour deux années supplémentaires en 2029 et 2030 », précise Eiffage.

Entre 2025 et 2028, 49 équipements de voie seront remplacés.

Eiffage a précisé que les travaux se dérouleront le week-end avec suspension de tout trafic ferroviaire, ce qui nécessitera « d'énormes engagements en termes de matériels et de ressources humaines – plus d'une centaine d'ouvriers par équipe ».

Le second contrat concernera la rénovation de 524 km de voies sur l'ensemble du réseau ferré français. Cette tranche ferme portera sur trois ans (2025 à 2027) avec une option pour trois années supplémentaires (2028 à 2030), a précisé Eiffage.

« Les travaux se dérouleront essentiellement de nuit et mobiliseront environ 400 salariés des deux sociétés exploitant les trains-usines d'Eiffage Rail et les engins de traction de Captrain. Ces engins performants permettent de rénover les rails, le ballast et les traverses sur environ 1 000 m de voie par poste, et de garantir la réouverture de la ligne au trafic ferroviaire commercial à la fin de chaque poste. »

L'entreprise a déclaré qu'elle encouragerait le recyclage et la réduction de l'empreinte carbone de l'exploitation tout au long des contrats.

« Par exemple, les panneaux de rails et de traverses seront découpés et réutilisés sur place, et dès 2027, des équipements de production et de stockage d'hydrogène permettront aux locomotives de fonctionner en mode hybride électrique/hydrogène », précise Eiffage.

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