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La reprise tant promise est-elle enfin là pour le secteur de la construction en Europe ?
28 octobre 2025
Image : Alen Ajan via AdobeStock - stock.adobe.comLa reprise tant attendue du secteur de la construction en Europe pourrait enfin prendre forme
C'est ce que révèle une nouvelle analyse du cabinet de conseil en gestion mondial Bain & Company, qui fait état de conditions stabilisatrices et de premiers signes de croissance sur plusieurs marchés clés.
Le dernier indicateur « Building Blocks Construction » de Bain prévoit un retour à une croissance plus forte à moyen terme de 2025 à 2028, après ce qu'il décrit comme une « tempête parfaite » de vents contraires ces dernières années. Le cabinet de conseil souligne que la résilience des investissements en infrastructures, la demande résidentielle refoulée et la vigueur « sélective » de la construction de bureaux sont les principaux moteurs de cette reprise.
Ces perspectives contrastent avec une année 2024 morose, marquée par une forte baisse de la production dans le secteur de la construction en Europe et une confiance restée faible sur les principaux marchés comme la France et l'Allemagne. L'analyse de Bain suggère que les baisses de taux d'intérêt opérées par la Banque centrale européenne, conjuguées à la fin des récents cycles électoraux, commencent à débloquer les investissements privés et publics.
« Après quelques années difficiles, le marché européen de la construction renoue avec la croissance entre 2025 et 2028, avec une première dynamique déjà visible dans plusieurs pays », a déclaré Marc Jeker, associé au sein du département Infrastructures, construction et produits de construction de Bain & Company. « Des infrastructures résilientes, une reprise de la construction résidentielle et une forte sélection de projets de bureaux devraient stimuler la reprise, soutenue par les baisses de taux de la BCE, la demande de logements refoulée et des programmes publics plus clairs. »
Les pays nordiques en tête, la France restera discrète
Bain a identifié les pays nordiques comme étant à la tête de la reprise, avec une activité de construction qui devrait croître à un taux de croissance annuel composé (TCAC) compris entre 2 % et 4 % par an jusqu'en 2028, tirée en grande partie par de nouveaux projets résidentiels, commerciaux et d'infrastructures.
Le Royaume-Uni devrait enregistrer une croissance généralisée et stable de 2 à 4 %, avec la contribution de la construction résidentielle, de bureaux, commerciale et d'infrastructures, tandis que la construction industrielle devrait être relativement plus faible.
Aux Pays-Bas, la situation semble également positive, avec un taux de croissance prévu de 1,5 à 2,5 %, axé sur la construction de nouveaux logements.
L'Allemagne, première économie européenne, devrait retrouver le chemin de la croissance avec une croissance annuelle prévue de 2,5 à 4,5 %. Mais cela dépend à la fois d'un rebond du marché résidentiel et d'un fonds d'infrastructures de 500 milliards d'euros, très médiatisé, soutenant l'investissement. Les organismes allemands de construction ont récemment exprimé leurs craintes que les fonds destinés à financer les travaux de construction ne servent plutôt à combler les déficits budgétaires de l'État.
Pendant ce temps, la reprise économique en France devrait rester timide. Bain prévoit une croissance annuelle globale de 0,5 % à 2,5 %. Si le segment de la construction résidentielle pourrait connaître une croissance de 3 % à 5 %, Bain a également mis en garde contre une possible stagnation des dépenses d'infrastructure, résultant des mandats de réduction du déficit de l'UE.
L'Italie, qui a récemment bénéficié d'un secteur de la construction plus fort que certains de ses principaux homologues européens, sera probablement le marché majeur le plus faible en 2025-2028, confronté à une activité stagnante à mesure que les programmes d'incitation gouvernementaux expirent.
Le spectre de l'incertitude
Bain a toutefois averti que ses perspectives à moyen terme restent vulnérables à une incertitude économique plus large, qui a été abondante ces dernières années.
Parallèlement, la pénurie généralisée de main-d'œuvre continue de limiter le potentiel d'offre du secteur. Les taux de vacance dans le secteur de la construction restent bien supérieurs à la moyenne européenne, compte tenu du vieillissement de la main-d'œuvre et de l'afflux limité de nouveaux talents. Bain a souligné que les principales entreprises de construction se tournent vers les gains de productivité grâce à la numérisation, à l'automatisation et à la préfabrication pour compenser les contraintes de capacité.
Le rapport souligne également les avancées rapides en matière d'ingénierie et de gestion de projet basées sur l'IA, qui, selon lui, commencent à redéfinir la conception et la réalisation du travail. Les premiers utilisateurs d'outils numériques et basés sur l'IA constatent déjà des améliorations en termes de coûts, de rapidité et de qualité d'exécution, notamment dans le secteur de l'ingénierie, de l'approvisionnement et de la construction (EPC).
Signes positifs dans le secteur résidentiel et des infrastructures
Le rapport de Bain a noté que les approbations de permis pour les projets de construction résidentielle se stabilisent sur plusieurs marchés, ce qui suggère que la construction résidentielle pourrait s'accélérer d'ici 2026. Il a déclaré qu'il s'attendait à ce que les nouveaux logements soient parmi les principaux moteurs de croissance jusqu'en 2028, en particulier dans les pays nordiques, en Allemagne, en France et aux Pays-Bas, où les pénuries structurelles de logements persistent.
La construction d'infrastructures devrait rester dynamique dans la majeure partie de l'Europe, soutenue par des programmes publics pluriannuels et, dans certains pays, par de nouveaux cadres de mise en œuvre. Les projets de Bain prévoient des taux de croissance annuels de 3 à 5 % en Allemagne, de 2,5 à 4,5 % dans les pays nordiques et de 1,5 à 3,5 % en Italie, où les dépenses au titre de la Facilité pour la reprise et la résilience de l'UE soutiendront l'activité jusqu'en 2026.
La construction de bureaux devrait connaître une croissance modeste sur certains marchés, malgré la persistance du télétravail. Le Royaume-Uni arrive en tête de ce segment avec une croissance annuelle de 2 à 4 %. Le secteur des bureaux en France, cependant, continue de faire face à des taux de vacance élevés et à un faible nombre de permis de construire.
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