Ecocem investit dans un centre de recherche pour décarboner l'industrie du ciment

Ecocem a annoncé l'ouverture de son nouveau centre de recherche et d'innovation en France. Image : Ecocem

Le centre représente un investissement important dans l’innovation et jouera un rôle clé dans la stratégie d’Ecocem visant à fournir des solutions de décarbonisation aux industries du ciment et du béton.

D'un coût de plus de 10 millions d'euros (11,7 millions de dollars américains), l'installation de 3 300 m2 renforce l'engagement d'Ecocem en faveur d'une rupture fondée sur la science et son objectif de développement et de fourniture de technologies de ciment à faible émission de carbone capables d'utiliser une gamme de SCM (matériaux cimentaires supplémentaires) alternatifs et d'ajouts minéraux pour remplacer le clinker, le composant à forte intensité de carbone du ciment qui est responsable de plus de 90 % de ses émissions.

En permettant une décarbonation supplémentaire du ciment au-delà des 70 % déjà réalisables avec la technologie ACT d'Ecocem, le centre soutiendra l'ambition d'Ecocem de fournir à l'industrie du ciment les moyens d'atteindre le zéro net d'ici 2040, dix ans avant les objectifs mondiaux, et sans dépendre de la capture du carbone.

« Depuis 25 ans, Ecocem se concentre exclusivement sur les technologies de ciment bas carbone. Grâce à ACT, notre technologie de ciment bas carbone évolutive et proche de la commercialisation, le nouveau centre nous permettra d'aller plus loin et plus vite », a déclaré Donal O'Riain, fondateur et directeur général mondial d'Ecocem.

« Nous nous appuierons sur les 18 millions de tonnes de réduction de CO₂ déjà réalisées et accélérerons le développement de solutions permettant de produire du ciment à bilan carbone nul d'ici 2040, soit 10 ans plus tôt que prévu. »

Cette annonce fait suite à d'autres étapes récentes pour ACT, notamment les autorisations réglementaires en France, une nouvelle usine de production à Dunkerque, un investissement supplémentaire de 170 millions d'euros (199 millions de dollars américains) pour construire quatre nouvelles lignes de production ACT en France d'ici 2030, une certification industrielle aux États-Unis et des partenariats avec des entreprises de construction de premier plan telles que Bouygues Construction, Vinci Construction et le groupe Titan.