Les associations industrielles et le vice-président de la Commission européenne abordent le travail équitable et les compétences dans la construction

Au cours de la visite, les syndicats, les employeurs et la Commission ont discuté de l'attractivité du secteur de la construction, des compétences, de la sécurité, des pénuries de main-d'œuvre et des emplois de qualité (Photo : FIEC)

Les partenaires sociaux sectoriels belges, dont la CG FGTB, l'ACV-BIE et Embuild, étaient également présents.

L’objectif principal de la visite était de sensibiliser le public aux complexités d’un chantier de construction, notamment la coordination entre les différentes parties prenantes, la sécurité des travailleurs, les défis techniques et logistiques et la collaboration entre les travailleurs de différentes nationalités.

Lors de la visite, les syndicats, les employeurs et les représentants de la Commission ont discuté de l'attractivité du secteur de la construction, notamment des questions liées aux compétences, à la sécurité, aux pénuries de main-d'œuvre et à la qualité des emplois. Les participants ont pu observer les bonnes pratiques en vigueur, telles que l'utilisation de cartes d'identité sociale et l'impact des limites de sous-traitance en Belgique. Ils ont également eu l'occasion d'échanger avec des ouvriers du bâtiment et d'écouter leurs témoignages sur les spécificités du secteur et leurs expériences professionnelles.

La FETBB et la FIEC ont souligné leur engagement commun visant à promouvoir une concurrence loyale et à offrir de bonnes conditions de travail, telles que des salaires équitables, un traitement égal, des possibilités de formation et à éviter les longues chaînes de sous-traitance.

Alors que la Commission européenne prépare sa feuille de route pour des emplois de qualité, la FETBB et la FIEC ont appelé le vice-président exécutif Mînzatu à soutenir le dialogue social sectoriel et à travailler en étroite collaboration avec les partenaires sociaux sectoriels sur tous ces sujets.

Roxana Mînzatu a déclaré : « Mon ambition est de lancer un ensemble de mesures sur la mobilité de la main-d'œuvre qui réponde aux besoins des travailleurs et des entreprises. Ce paquet comprendra quatre piliers principaux : le renforcement de l'Autorité européenne du travail, la numérisation, le détachement de travailleurs de pays tiers et la sous-traitance. »

Sur ce sujet, je souhaite collaborer activement avec les États membres et les partenaires sociaux afin de garantir les droits des travailleurs dans les chaînes d'approvisionnement. La transparence, l'égalité de traitement, le travail décent et une application efficace des règles doivent être renforcés tout au long de la chaîne de sous-traitance afin de lutter contre le dumping social et la concurrence déloyale.