Le gouvernement britannique donne son feu vert à la construction d'une installation de captage du carbone d'une valeur de plusieurs milliards de livres

Le projet propose d'installer une technologie de capture post-combustion qui permettrait de capturer les émissions de dioxyde de carbone dans deux unités de biomasse existantes de la centrale électrique de Drax à Drax, dans le Yorkshire du Nord.

Toutefois, les avis divergent quant au coût du projet pour les contribuables britanniques.

Hier (16 janvier), Drax a affirmé que les économies de coûts résultant de l'élimination du carbone de la bioénergie avec capture et stockage du carbone (BECCS) pourraient permettre d'économiser 700 millions de livres sterling (885,5 millions de dollars américains) par an de 2030 à 2050 par rapport à d'autres mesures de réduction du carbone.

Elle a affirmé que la quantité annuelle de carbone capturée par le projet équivaudrait à retirer trois millions de voitures de la route ou à annuler tous les vols annuels au départ de l'aéroport d'Heathrow.

Dans le même temps, le groupe de réflexion sur le climat Ember a affirmé que le développement et l'exploitation de l'installation pourraient nécessiter des subventions du gouvernement pouvant atteindre 1,7 milliard de livres sterling par an (2,2 milliards de dollars américains).

Sous réserve de financement, la construction du projet pourrait débuter en 2027.

Will Gardiner, PDG de Drax Group, a déclaré : « L'approbation du DCO est une autre étape importante dans le développement de nos plans BECCS et démontre à la fois le rôle continu de la centrale électrique de Drax dans la garantie de la sécurité énergétique du Royaume-Uni et le rôle essentiel qu'elle pourrait jouer dans la réalisation d'éliminations de dioxyde de carbone à grande échelle pour atteindre les objectifs Net Zero.

« Nous sommes impatients de travailler avec notre chaîne d'approvisionnement et d'autres partenaires au cours des prochaines années sur le projet qui, une fois pleinement opérationnel, fournira une énergie renouvelable sûre et environ 8 millions de tonnes d'élimination de dioxyde de carbone par an.

« Nous saluons le développement continu du soutien politique au BECCS et le lancement prévu d'une consultation sur un mécanisme de transition pour les producteurs de biomasse afin de les accompagner depuis la fin des programmes renouvelables actuels jusqu'aux opérations BECCS. »