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Comment les normes ISO connectent les acteurs de la construction pour un chantier interopérable
16 mai 2024
Le secteur de la construction est actuellement confronté à des systèmes déconnectés : chaque fournisseur de technologie utilise des systèmes propriétaires, les données sont cloisonnées et les processus restent fragmentés. Cette incapacité à intégrer les données entre les différentes plateformes a freiné l'adoption généralisée du contrôle des machines.

Désormais, un nouveau cadre de l'Organisation internationale de normalisation (ISO) facilite l'intégration et l'automatisation en normalisant les caractéristiques des machines et les échanges de données pour les engins de terrassement et de construction de routes — une étape cruciale dans le parcours de l'industrie vers l'autonomie.
Le contrôle des machines ne sera plus limité par des langages spécifiques à chaque marque, ce qui signifie que les flottes mixtes pourront partager des données dans un format commun. Les normes permettront à l'industrie d'exploiter tout le potentiel du contrôle des machines pour bénéficier d'une efficacité, d'une précision et d'une rentabilité accrues.
Cet ensemble de normes remonte à 2010, et ce dernier cadre, qui devrait être mis en œuvre plus tard cette année, en est la quatrième génération. En étroite collaboration avec ses pairs du secteur, Hexagon a été fortement impliqué dans le développement au cours des six dernières années.
Le secteur de la construction subit une pression croissante pour adopter la numérisation, et les fournisseurs de technologie jouent un rôle essentiel pour faciliter cette transition vers une connectivité accrue et guider l'industrie vers des solutions de contrôle des machines.
Un impact immédiat
L’interopérabilité ouvre la voie à l’automatisation. L’adoption du contrôle des machines est déjà en hausse dans le secteur de la construction et chaque pas vers l’autonomie apportera des avantages supplémentaires au secteur. Les chefs de projet, les équipementiers et les entrepreneurs en ressentiront les avantages immédiats, notamment une efficacité accrue en termes de temps, de rentabilité, de durabilité et de précision.
Pour les chefs de projet, la visibilité centralisée en temps réel de tous les équipements et des données d'avancement permet une meilleure supervision et planification du projet. Les OEM peuvent intégrer davantage de solutions tierces, offrant ainsi aux clients une plus grande flexibilité. Les entrepreneurs en voient également les avantages : l'échange de données rationalisé évite les pertes de temps et les erreurs coûteuses, tandis que les flux de travail intégrés permettent des gains d'efficacité significatifs.
Collaborer pour le bien de tous
Les avantages potentiels des nouvelles normes pour les clients sont énormes. De nombreuses entreprises de construction travaillent avec des flottes mixtes de différents fournisseurs de technologies. Si chaque solution technologique utilise des formats de données propriétaires, les solutions de contrôle des machines restent disjointes et donc isolées.
Les normes d'échange de données ouvertes entre les machines simplifient les flux de travail et l'intégration. En permettant une communication transparente entre tous les équipements, les équipes peuvent investir dans les machines et les logiciels qui leur conviennent le mieux et qui sont adaptés au projet. Cela soulage également la charge de travail des ouvriers du chantier qui peuvent se concentrer sur les opérations de construction essentielles, plutôt que sur la gestion des données.
Ces nouvelles normes pour les engins de terrassement et de construction de routes ne sont qu’une partie du puzzle. Les groupes de travail ISO sur la sécurité, les communications et les capteurs lanceront des normes supplémentaires qui contribueront également à l’autonomie dans la construction.
L’échange ouvert d’expériences et d’expertise entre les acteurs du secteur lors de l’élaboration de normes comme celle-ci est essentiel. Ensemble, nous pouvons positionner le secteur pour prospérer à l’ère du contrôle des machines connectées et, à terme, de l’autonomie.
[1] Comité technique ISO 127, sous-comité 3, plus précisément le sous-groupe 15143 - Groupe de travail sur l'échange de données de chantier pour les engins de terrassement et les engins de construction de routes. Les parties 1 et 2 ont été publiées en 2010 et la partie 3 en 2016.
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