Un actionnaire russe poursuit Strabag en justice pour des actions « sans valeur »

Les finisseurs ont travaillé avec des données basées sur le modèle numérique unique BIM

MKAO « Rasperia Trading Limited » était contrôlée par l'oligarque russe Oleg Deripaska, qui a été frappé de sanctions par les États-Unis et l'Union européenne après l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022.

Strabag a gelé les actions après la sanction de Deripaska et a réduit l'année dernière la participation de Rasperia dans Strabag à moins de 25 % pour réduire le risque sur les activités commerciales de l'entreprise.

En mars dernier, MKAO Rasperia a annoncé avoir transféré sa participation de 24,1% dans le groupe de construction autrichien à Iliadis JSC, Deripaska renonçant ainsi à son contrôle précédent. Les actions sont restées bloquées.

En mai, la banque Raffeisen Bank International, basée en Autriche, a annoncé qu'elle avait abandonné son projet d'achat d'une participation de 1,5 milliard d'euros (1,6 milliard de dollars) dans Strabag auprès des actionnaires russes, sous la pression des États-Unis.

Rasperia a engagé des poursuites judiciaires contre Strabag et contre AO Raffeisenbank, filiale russe de Raffeisenbank. Elle affirme que les mesures prises par Strabag et ses principaux actionnaires en réponse aux sanctions prises à son encontre ont rendu ses actions sans valeur.

Rasperia réclame 1,9 milliard d'euros de dommages et intérêts à AO Raffeisenbank en Russie. Strabag a expliqué que cette demande était due au fait que l'application de la loi en Europe était « sans espoir » pour les actionnaires russes.

Le tribunal a également imposé une injonction sur les participations de Raiffeisen Bank International dans AO Raiffeisenbank.

Strabag a déclaré qu'elle ne s'attendait pas à ce que le procès ait un impact économique sur ses activités.

Les commandes de Strabag dépassent les 25 milliards d'euros malgré un marché européen « difficile » Le carnet de commandes de l'entrepreneur autrichien de construction Strabag a dépassé pour la première fois les 25 milliards d'euros

La banque autrichienne Raiffeisen Bank International (RBI), basée en Autriche, a abandonné son projet d'achat d'une participation de 1,5 milliard d'euros (1,6 milliard de dollars) dans le groupe de construction autrichien Strabag auprès d'actionnaires russes, apparemment sous la pression des États-Unis.