La reprise de la construction de l'usine de batteries de Hyundai prendra des mois, après le raid des services d'immigration américains

Des détenus sont contraints de se tenir debout contre un bus avant d'être menottés, lors d'une opération menée par des agents fédéraux sur un chantier de construction de Hyundai Motor en Géorgie, aux États-Unis, où environ 300 Sud-Coréens figuraient parmi les 475 personnes arrêtées. (Image : Service de l'immigration et des douanes des États-Unis/Document distribué via REUTERS/Photo d'archives)

L'usine, qui fait partie d'une coentreprise de 7,6 milliards de dollars entre Hyundai et LG Energy Solution, a été ciblée la semaine dernière par ce que les autorités américaines ont décrit comme la plus grande opération de répression sur un seul site de l'histoire du Département de la Sécurité intérieure. Environ 475 employés ont été arrêtés, dont plus de 300 Sud-Coréens, pour suspicion d'infractions aux règles de visa et d'immigration.

Munoz a déclaré que l'entreprise était surprise par cette opération et avait cherché à s'assurer que les employés de Hyundai n'étaient pas directement impliqués. S'exprimant en marge d'une conférence automobile à Détroit, aux États-Unis, il a souligné que les travailleurs concernés étaient principalement employés par des fournisseurs de LG, selon Reuters. Il a ajouté qu'une expertise étrangère était souvent requise lors de la phase de construction d'usines de batteries de pointe.

L'usine de Géorgie devait démarrer sa production plus tard cette année, dans le cadre du développement plus large de Hyundai dans le secteur des véhicules électriques. En attendant la mise en service du site, l'entreprise s'approvisionnera en batteries auprès d'autres usines américaines, notamment de sa coentreprise avec SK On.

Le président exécutif du groupe Hyundai Motor, Euisun Chung, s'est dit « très inquiet » de l'incident, mais a salué la décision des autorités américaines et sud-coréennes de rapatrier les travailleurs et d'explorer un nouveau système de visa pour les projets futurs.

Reuters rapporte que d'autres installations liées à LG, y compris des usines détenues conjointement avec GM, ont également renvoyé leurs travailleurs chez eux.