Le Royaume-Uni et les États-Unis poursuivent la baisse des taux d'intérêt, mais restent prudents quant au rythme des réductions

Le président de la Fed, Jerome Powell, a annoncé une baisse des taux de 0,25 point de pourcentage, une mesure qui devrait être bien accueillie par les entreprises de construction.

Powell a déclaré que la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle américaine n'aurait pas d'impact « à court terme » sur la politique monétaire américaine et que la Fed continuerait d'évaluer les données pour déterminer le « rythme et la destination » des baisses de taux.

L'inflation aux États-Unis a ralenti, laissant une certaine marge de manœuvre pour des baisses de taux, et est proche de l'objectif de 2 % de la banque centrale américaine.

Entre-temps, la Banque d'Angleterre a également annoncé hier (7 novembre) une baisse de ses taux d'intérêt à 4,75 %, soit la deuxième réduction de taux cette année.

Cela représente également une réduction de 0,25 point de pourcentage par rapport aux 5 % et porte les taux d’intérêt à leur plus bas niveau depuis plus d’un an.

Mais la Banque d'Angleterre a prévenu que de nouvelles baisses des taux d'intérêt seraient susceptibles d'intervenir progressivement. L'inflation devrait augmenter en raison du budget de la nouvelle chancelière Rachel Reeves.

Les baisses de taux aux États-Unis et au Royaume-Uni interviennent après que le Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) a décidé le mois dernier d'abaisser les trois taux d'intérêt clés de 25 points de base.

La BCE a déclaré qu'elle s'attendait à une hausse de l'inflation dans les mois à venir, avant de revenir à l'objectif fixé dans le courant de l'année prochaine. L'inflation intérieure reste élevée, les salaires augmentant à un rythme soutenu, mais les pressions sur les coûts de main-d'œuvre devraient s'atténuer progressivement, a-t-elle ajouté.

La BCE a également suggéré que le rythme des nouvelles réductions pourrait être progressif. Elle a déclaré : « Le Conseil des gouverneurs est déterminé à faire en sorte que l’inflation revienne rapidement à son objectif de moyen terme de 2 %. Il maintiendra les taux directeurs suffisamment restreints aussi longtemps que nécessaire pour atteindre cet objectif. »